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25 January 2020
Sur le plateau, Annemarie Kremer brûle les planches avec sa Violanta tramant la plus sordide des machinations avec l’endurance à toute épreuve du soprano dramatique regardant vers Isolde, Elektra et même Desdemona dans le bouleversant dialogue avec sa nourrice.
Read the original review11 October 2019
Face à elle, le Nadir du ténor toulousain Kévin Amiel peine à s’imposer par une émission serrée qui engorge l’aigu en ne lui concédant qu’un phrasé sans finesse, ce qui suscite l’incompréhension d’un public accoutumé à des voix beaucoup plus chaleureuses ; mais plus l’action progresse, plus il convainc par le total engagement de son personnage.
Read the original review19 August 2019
Heureusement, face à ce fatras psycho-intellectuel, la musique trouve son compte grâce à la direction intelligente de Michele Mariotti qui, dès la longue Ouverture magistralement menée, sait exploiter toutes les ressources de coloris de l’Orchestra Sinfonica Nazionale della RAI en prônant la finesse du trait et une remarquable précision dans les ensembles.
Read the original review20 February 2019
Sur scène s’impose la mezzo française Marianne Crebassa, dont on a beaucoup parlé lors de l’exhumation de Fantasio d’Offenbach à l’Opéra-Comique. La couleur de la voix rappelle la jeune Frederica von Stade par la patine mordorée et par la technique aguerrie de la vocalisation.
Read the original review13 December 2018
Et comme dans le récent Macbeth de Parme, tout bascule avec la seconde partie présentée comme une ‘nuit des longs couteaux’ dans un palais saccagé transformé en lupanar de luxe où la faune la plus hétéroclite, incluant le troisième sexe ridiculisé par ses accoutrements exhibitionnistes, se presse autour d’un veau d’or en miniature, dérobé à Cinecittà.
Read the original review18 October 2018
En ce qui concerne la musique, il faut relever qu’à la tête de l’orchestre milanais, la baguette d’Adam Fischer prône une direction fougueuse qui met à mal par moments la plupart des pupitres et le Chœur, pourtant remarquablement préparé par Bruno Casoni.
Read the original review21 June 2018
Quant à la partition, Daniel Harding se charge d’en révéler l’originalité. A partir d’une Ouverture qu’il nimbe d’un pianissimo mystérieux avant d’en libérer la charge pathétique, il suscite une tension dramatique qui galvanisera continuellement tant l’Orchestre de la Scala que le Chœur, magistralement préparé par Bruno Casoni.
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